Dans la presse
Wambrechies : le Petit Montmartre du GAIL a attiré de nombreux artistes au château de Robersart
Une trentaine d’artistes se sont installés dimanche dans la cour du château de Robersart pour la quatrième édition du Petit Montmartre, organisée par le Groupement des artistes indépendants de Lille.
Par Isabelle Petillon (CLP)
Publié:3 Juillet 2025.
Le Groupement des artistes indépendants de Lille (GAIL) proposait dimanche la quatrième édition de son Petit Montmartre. Une trentaine d’artistes s’étaient ainsi installés dans la cour du château de Robersart, chacun équipé du matériel nécessaire à son art.
Des techniques variées, des artistes engagés
Gwendal Dusautois avait apporté mines de plomb et schiste pour réaliser ses portraits sur papier. Parfois, un simple stylo Bic lui suffit, comme pour ce portrait de Renaud dans « Germinal », que l’on ne pouvait pas manquer en passant devant son stand.
![]() Le portrait de Renaud réalisé par Gwendal Dusautois a été réalisé au Bic |
![]() Axelle suit les traces de son papa, Stéphane Mariette |
![]() Joël Allays travaille au pastel |
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Stéphane Mariette, lui, aime mêler les techniques : bombe, Posca, peinture au couteau, pour un rendu d’abstrait graphique. Une passion déjà partagée avec sa fille Axelle. Nadejda Clément avait quitté ses terrains de jeu habituels de la Grand’Place et du Vieux-Lille pour exposer ses peintures à l’huile au couteau. Seule condition pour peindre : du soleil. Dimanche, l’ingrédient était bien au rendez-vous.
Co-président des Artistes lambersartois et invité du GAIL, Joël Allays réalise des dessins intuitifs au pastel.« Je n’ai pas de modèle et je ne reviens jamais en arrière », expliquait-il tout en travaillant.On pouvait aussi apprécier les petits formats de Vincent VanHalst, réalisés à la peinture acrylique à partir de photos d’animaux. Brigitte Meriaux, elle, donne libre cours à son imagination avec la peinture à l’huile. Ses personnages naïfs, avec ou sans visage, laissent place au mystère. Le titre vient ensuite, selon leur posture et leur attitude. Au pinceau ou au couteau, le travail sur les fonds est aussi très poussé.
Un rendez-vous qui fait vivre l’art local
Le rendez-vous annuel est l’occasion de faire connaître les artistes et leurs techniques, tout en animant le château, explique Michelle Fauchille, présidente du GAIL depuis cinq ans. Peintres, sculpteurs, photographes, dessinateurs ou caricaturistes : l’association compte quarante-neuf membres. Elle organise quatre à cinq expositions par an, notamment au Palais Rihour, à la Halle aux sucres, à Bondues lors des Portes ouvertes des ateliers d’artistes, ou encore au profit de l’Institut Pasteur en septembre.